Wild Bill Hickok
Dernière lettre à sa femme
L'un des avantages d'une lettre manuscrite est qu'elle perdure longtemps après la disparition de son auteur. Qu'elle soit sentimentale ou historique, la lecture d'une lettre manuscrite d'un temps lointain suscite une émotion incomparable.
James Butler Hickok, alias Wild Bill Hickok, était un habile tireur et homme de loi du Far West américain. Il était également joueur professionnel entre ses missions de maintien de l'ordre. Le 2 août 1876, Hickok jouait au poker à Deadwood, dans les Black Hills du territoire du Dakota. Il pressentit que Deadwood serait son dernier campement et en fit part à ses amis qui l'accompagnaient à ce moment-là. Peu avant sa mort, il écrivit une lettre à sa nouvelle épouse : « Agnès Darling, si jamais nous ne nous revoyons jamais, en tirant mon dernier coup de feu, je murmurerai doucement le nom de ma femme – Agnès – et, même avec mes vœux pour mes ennemis, je ferai le grand saut et tenterai de nager jusqu'à l'autre rive. » JB Hickok Wild Bill
Fait intéressant : La légende raconte qu'avant d'être abattu, Hickok avait perdu tout son argent et avait dû emprunter 50 $ à la maison pour continuer à jouer. Lorsqu'il a été abattu, il détenait une paire d'as et une paire de huit, toutes noires. La cinquième carte avait été défaussée et sa remplaçante n'avait pas encore été distribuée. Au poker, une double paire d'as et de huit est appelée la main du mort.
